Homme engagé, Patricio Guzmán a fait de son cinéma, un art. Mêlant passé et présent, sa volonté est de raconter l’histoire de son pays et plus généralement de l’Amérique Latine.
La Cordillère des Songes, le troisième volet de sa saga :
Après, Nostalgie de la lumière et le Bouton de Nacre, La Cordillera de los sueños est une oeuvre poétique. En effet, cette dernière vous immerge au coeur de la cordillère des songes. Terre sauvage, difficilement accessible, cette montagne qui surplombe la ville de Santiago. Cela signifie qu’elle est le témoin silencieux de l’histoire compliqué du Chili.
Au Chili, quand le soleil se lève, il a dû gravir des collines, des parois, des sommets avant d’atteindre la dernière pierre des Andes. Dans mon pays, la cordillère est partout mais pour les Chiliens, c’est une terre inconnue. Après être allé au nord pour Nostalgie de la lumière et au sud pour Le Bouton de nacre, j’ai voulu filmer de près cette immense colonne vertébrale pour en dévoiler les mystères, révélateurs puissants de l’histoire passée et récente du Chili.”
ntretien avec Patricio Guzmán :
Présenté au Festival de Cannes avant sa sortie nationale, j’ai pu m’entretenir avec Patricio Guzmán dans le cadre d’un reportage pour le site internet La Montée Ibérique. L’occasion d’un échange profond sur sa vision aussi bien de son pays, mais aussi du septième art.
La Cordillère des songes est dans 86 salles française dès le 30 octobre. Pour les cannois qui n’ont pas eu l’occasion de le voir durant le festival, il reste une possibilité. En effet, le documentaire sera projeté au cinéma le Raimu situé à Cannes la Bocca le samedi 23 novembre à 18h.